After Finland's entry into NATO last April, at the Vilnius Summit in Lithuania, NATO Secretary General Stoltenberg announced on July 10 that Ankara, after an agreement with Stockholm, is also giving the green light to Sweden's entry into NATO. In a short time, therefore, NATO will expand to 32 countries: double the number it had at the end of the Cold War, when it assured that it would not expand "not even an inch to the East".
After having incorporated all the former Warsaw Pact countries, the three Baltic Republics formerly part of the USSR, and other countries formerly part of the Yugoslav Federation (destroyed by NATO during the 1992 - 1999 war), NATO now has the Finnish and Swedish territories for the deployment of bases and also nuclear forces even closer to Russia.
At the Vilnius Summit, they announced that NATO has launched the most comprehensive military plans since the end of the Cold War. They provide for the permanent deployment in Europe, under US command, of highly operational readiness troops, including 300,000 soldiers and a large air and naval power.
At the same time, at the Vilnius Summit, “the Allies agreed on a strong package to bring Ukraine closer to NATO. It plans to rebuild the Ukrainian defence sector and establish a new NATO-Ukraine Council. We reaffirmed that Ukraine will become a member of NATO. And we agreed to change Ukraine's accession path from a two-step process to a one-step process.”
All this leads to a further increase in military spending. As NATO itself documents, it has grown (adjusted for inflation) to a level higher than that of the final phase of the Cold War. The Secretary-General announced that “European Allies' defence spending will increase by 8.3% in 2023: this is the largest increase in decades.” In this framework, Italian military expenditure will have to increase in a short time from the current average of 80 million euros per day to over 100 million euros per day. Paid by Italian citizens with public money subtracted from social expenses and productive investments.
Written by Manlio Dinucci
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La NATO raddoppia
Dopo l’entrata della Finlandia nella NATO lo scorso aprile, al Summit di Vilnius in Lituania il segretario generale Stoltenberg ha annunciato il 10 luglio che anche Ankara, dopo essersi accordata con Stoccolma, dà luce verde all’entrata della Svezia alla NATO. Tra non molto, quindi, la NATO si estenderà a 32 paesi: il doppio di quelli che aveva al termine della Guerra Fredda, quando assicurava che non si sarebbe estesa “neppure di un solo pollice ad Est”.
Dopo aver inglobato tutti i paesi dell’ex Patto di Varsavia, le tre repubbliche baltiche prima facenti parte dell’URSS e altri paesi già parte della Federazione Jugoslava (demolita dalla NATO con la guerra), la NATO dispone ora dei territori finlandese e svedese per lo schieramento di basi e forze anche nucleari ancora più a ridosso della Russia.
Al Summit di Vilnius è stato annunciato che la NATO ha varato i piani militari più completi dalla fine della Guerra Fredda. Essi prevedono lo schieramento permanente in Europa, sotto comando USA, di truppe ad alta prontezza operativa, comprendenti 300.000 soldati e una grossa potenza aerea e navale.
Allo stesso tempo, al Summit di Vilnius, “gli Alleati hanno concordato un forte pacchetto per avvicinare l’Ucraina alla NATO. Esso prevede di ricostruire il settore ucraino della Difesa e costituire un nuovo Consiglio NATO-Ucraina, Abbiamo ribadito che l'Ucraina diventerà membro della NATO. E abbiamo concordato di cambiare il percorso di adesione dell'Ucraina da un processo in due fasi a un processo in una sola fase.”
Tutto ciò comporta un ulteriore aumento della spesa militare. Come documenta la stessa NATO, essa è cresciuta (al netto dell’inflazione) a un livello più alto di quello della fase finale della Guerra Fredda. Il segretario generale ha annunciato che “la spesa per la Difesa degli Alleati europei aumenterà dell'8,3% nel 2023: si tratta dell'aumento più consistente degli ultimi decenni.” In tale quadro la spesa militare italiana dovrà aumentare in breve tempo dall’attuale media di 80 milioni di euro al giorno ad oltre 100 milioni di euro al giorno. Pagati dai cittadini italiani con denaro pubblico sottratto alle spese sociali e agli investimenti produttivi.
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L’OTAN redouble
Après l’entrée de la Finlande dans l’OTAN en avril dernier, au Sommet de Vilnius en Lituanie le secrétaire général Stoltenberg a annoncé le 10 juillet qu’Ankara aussi, après s’être accordée avec Stockholm, donne son feu vert à l’entrée de la Suède dans l’OTAN. Sous peu, donc, l’OTAN s’étendra à 32 pays : le double de ceux qu’elle avait au terme de la Guerre Froide, quand elle assurait qu’elle ne se serait étendue “pas d’un seul pouce à l’Est”.
Après avoir englobé tous les pays de l’ex-Pacte de Varsovie, les trois républiques baltes faisant auparavant partie de l’URSS et autres pays appartenant auparavant à la Fédération Yougoslave (que l’OTAN a démolie par la guerre), l’OTAN dispose maintenant des territoires finlandais et suédois pour le déploiement de bases et forces, y compris nucléaires, encore plus au bord de la Russie.
Au Sommet de Vilnius a été annoncé que l’OTAN a lancé les plans militaires les plus complets depuis la fin de la Guerre Froide. Ils prévoient le déploiement permanent en Europe, sous commandement USA, de troupes à haute rapidité opérationnelle, comprenant 300.000 soldats et une grosse puissance aérienne et navale.
En même temps, au Sommet de Vilnius, “les Alliés se sont mis d’accord sur un important forfait pour rapprocher l’Ukraine de l’OTAN. Il prévoit de reconstruire le secteur ukrainien de la Défense et de constituer un nouveau Conseil OTAN-Ukraine. Nous avons réaffirmé que l’Ukraine deviendra membre de l’OTAN. Et nous nous sommes mis d’accord pour changer le parcours d’adhésion de l’Ukraine d’un processus à deux phases à un processus à une seule phase”.
Tout cela comporte une augmentation ultérieure de la dépense militaire. Comme documente l’OTAN même, celle-ci a augmenté (en net d’inflation) à un niveau plus haut que celui de la phase finale de la Guerre Froide. Le secrétaire général a annoncé que “la dépense pour la Défense des Alliés européens augmentera de 8,3% en 2023 : il s’agit de la plus consistante augmentation des dernières décennies”. Dans ce cadre la dépense militaire italienne devra augmenter à brève échéance de l’actuelle moyenne de 80 millions d’euros par jour à plus de 100 millions d’euros par jour. Payés par les citoyens italiens en argent public soustrait aux dépense sociales et aux investissements productifs.
Note pour la version française:
À défaut du coût journalier -introuvable dans les textes officiels et leurs relais médiatiques- de la dépense militaire française, extrait du texte de la loi LPM : “Dans un contexte de guerre en Ukraine, la LPM 2024-2030 prévoit de consacrer 413,3 milliards d'euros aux armées sur sept ans. Ce qui représente 118 milliards d’euros supplémentaires et une hausse de 40 % par rapport à la LPM précédente. Cet effort conséquent permet de maintenir l’objectif [requis par l’OTAN] de porter l’effort national de défense à 2 % du PIB durant cette LPM”.